À l’appel des Gilets Jaunes et des principales organisations syndicales, une foule importante se retrouve à Montparnasse pour le traditionnel défilé du 1er mai.
J’opère en me trouvant systématiquement parmi la foule ou bien selon de faibles écarts vis-à-vis de cette dernière. J’ai l’occasion de photographier plusieurs temps forts de cette journée. Comme tout un chacun, je suis confronté à une réalité ; la police se montre particulièrement déterminée à maintenir l’ordre et use abondamment de grenades lacrymogènes.
En substance, il est évident que les Black Blocs et leurs quelques suiveurs sont présents seulement pour casser et harceler les forces de l’ordre. Partant du principe que n’importe quelle unité d’infiltration sérieuse et déterminée pourrait les empêcher d’agir, je me pose la question suivante. L’impunité de ces groupes ne correspond-elle pas à une stratégie du pouvoir ? Favoriser des débordements servirait à justifier l’usage de la force et à discréditer, ou dissuader, toutes démarches politiques sérieuses et unitaires…