Les premiers livres de photographies montrant les métros new yorkais[1] ou parisiens[2] recouverts de graffitis sont désormais très célèbres. Certains clichés sont aujourd’hui des icônes du genre.

Lors de mes séjours à Athènes (2013) et à Rome (2014), j’ai été impressionné par l’activité des graffeurs agissant sur les rames de métro et de trains régionaux. En effet, les lignes que j’ai photographiées étaient totalement abandonnées aux lettrages. Les services de nettoyages se contentaient seulement d’effacer la peinture recouvrant les vitres, manifestant ainsi une sorte d’impuissance face à l’ampleur du phénomène.

La série que j’ai réalisée s’envisage comme une somme de documents témoignant d’une activité du graffiti à un moment donnée dans des lieux précis. Elle fait part également de l’important intérêt que j’éprouve pour l’univers ferroviaire.

[1] CHALFANT H., COOPER M., Subway Art, New York, Thames & Hudson, 1984.

[2] BEN YAKHLEF T., DORIATH S., Paris Tonkar, Paris, Florent Massot, 1991.