Hybridations
À l’origine, il y a une recherche et de la difficulté à trouver un langage. Il y a également le travail d’une artiste qui s’est penchée sur l’animalité et la monstruosité. Elle m’inspire. À vrai dire, celle-ci était ma compagne. Elle m’a quitté. J’accuse le coup. Je ne fais plus rien. Et puis je m’y remets. Je décide de jouer sur son terrain en essayant de me réapproprier son langage. C’est mon seul moyen de conserver un lien avec elle. Mais je suis tout de même mal à l’aise car j’ai l’impression de copier. C’est laborieux. Pourtant, j’arrive à trouver un peu de satisfaction et je persévère.
Enfin, j’arrive à me reconnaître entièrement. Je sais ou j’en suis et je sais où je veux aller. De l’animal, je ne vais conserver que des parties. Certaines caractéristiques se confondent vite avec des éléments végétaux. J’inclue de pseudos éléments anatomiques. J’ai alors à disposition un répertoire de formes figuratives mais aussi un répertoire de formes abstraites. Je tente donc des combinaisons.
Je n’en ai pas fini. Je poursuis…
